Puissante cloison musculaire qui sépare, et relie, le thorax et l’abdomen, le diaphragme est un organe clef de la respiration. Mais pas que !
Le diaphragme est très large, aplati et mince. Il ressemble à un parachute. Il est constitué d’une partie centrale et tendineuse (centre phrénique) et d’une partie périphérique formée de faisceaux musculaires qui s'attachent toute autour de l'orifice inférieur du thorax. Par ses fascias il a des connexions directes et indirectes avec la quasi totalité du corps et des relations intimes avec tous les systèmes majeurs. Il s'étend pour rejoindre la surface intérieure de la cage thoracique, le sternum, les côtes et vertèbres thoraciques, et ainsi toute la colonne vertébrale. Il est relié aux poumons et le coeur vers le haut, l'estomac et le foie vers le bas, l'épigastre et bien sûr le plexus solaire. Il est aussi étroitement lié au psoas.
Le diaphragme est doté de trois grands orifices traversés par la veine cave inférieure, l'aorte et l'œsophage et d’orifices de taille plus réduite donnant le passage aux petits vaisseaux sanguins et aux nerfs de notre système nerveux autonome, notamment le nerf vague. Le diaphragme joue un rôle clé dans la régulation neuro-vasculaire et émotionnelle.
Son mouvement est à la fois vertical et horizontal, un peu comme une méduse. Libre et détendu, le diaphragme permet non seulement l'inspiration de l'air et de la vie dans les poumons (l'expiration étant passive et littéralement un lâche prise - à méditer) mais il contribue aussi à notre stabilité posturale, au mouvement de la lymphe, le pompage veineux, la mobilité des viscères, et l'équilibre de la tension cardiaque. Il est essentiel à notre sens de bien-être, notre créativité et confiance, notre sens de liberté d'esprit.
Le diaphragme figé a des conséquences multiples sur le corps et l'esprit. Sensible à nos douleurs physiques et psychiques, et à nos états émotionnels, il est influencé par le système nerveux autonome qui peut nous mettre en mode de protection et fermeture. Alors l'information qui passe par le diaphragme sera crispée, mise en tension. On pourrait avoir des sensations de lourdeur, de fatigue ou un manque de tonus global, de douleur au plexus solaire et au dos, le ventre serré, la respiration courte et pénible, le coeur (et l'aorte abdominale) qui bat fort. On peut se sentir dépassé, en manque d'idées claires et avoir des pensées négatives persistantes qui nous parlent d'inquiétude, de menaces et de peur.
En fasciathérapie, on a un regard sur le diaphragme presque systématiquement. Il a une telle importance. On l'approche avec douceur et détente, pour rassurer le système nerveux autonome et on le sollicite pour ses capacités d'autorégulation. Souvent son relâchement est accompagné par un très grand soulagement. La libération se fait sentir par l'amplitude de l'inspiration, par la joie et le lâche prise, un certain sens de sérénité. On peut percevoir de la fluidity dans le mouvement interne et plus de facilité à bouger. Cela contribue à pouvoir ressentir la présence à la fois stable et dynamique de son être, à pouvoir assumer plus de confiance et plus de compassion.
Prenez soin de vous ~
Kate 🌿
Fascia Consultation
Consultations à Pardailhan et à Béziers (34)
Prendre rendez-vous en ligne : https://www.resalib.fr/praticien/41805-kate-ashmore-fasciatherapeute-pardailhan